Profs : pourquoi j’ai arrêté

En dix ans, le nombre de départs volontaires dans l’enseignement a été multiplié par quatre. Derrière les chiffres, il y a des histoires. Singulières, mais emblématiques, celles d’Isabelle et d’Elda racontent le dégoût, le ras-le-bol, l’angoisse et l’amertume. Un reportage signé Anna Benjamin.

De leurs années d’enseignement, elles parlent à l’imparfait et avec émotion. Si on les appelle “démissionnaires”, elles n’en ont jamais eu l’attitude. Entrées dans la profession avec un amour pour la transmission et une foi dans la mission de l’école chevillés au corps, elles ont vu leur motivation s’étioler après des années d’exercice solitaire et dans des conditions en constante dégradation.

« On a un peu tous les rôles quand on est professeur : infirmière, maman, assistante sociale »

Au collège, Isabelle attrape la fièvre des mathématiques. Elle obtient sa licence puis son CAPES, et se confronte à sa première classe en stage. La trajectoire d’Elda est plus chaotique. Passionnée d’espagnol, elle décrit : “un parcours du combattant pour réussir à décrocher le concours”. Elle décide donc de s’en passer, et de commencer le métier en tant que contractuelle.

l’émission « Profs : pourquoi j’ai arrêté » sur Radio France https://radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/profs-pourquoi-j-ai-arrete-1420076

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